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the--last-hope

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Création : 12/03/2013 à 11:45 Mise à jour : 06/07/2013 à 15:52

Retour au blog de the--last-hope

Chapitre 1.

Chapitre 1.






Stratford, 01 juillet 2002.

« Allez ! Jure-le ! » Le petit garçon regardait la dame devant lui, allongée sur le lit de la chambre aussi triste et morne qu'elle ne l'avait toujours été. Il commençait à s'impatienter cet enfant, pleurant les larmes de son petit corps en suppliant la femme « s'il te plait maman, fais-le ! » « stop !! Grandi un peu ! » Le secoua la jeune femme, puis après une pause, « vas dormir maintenant. »
Le petit baissa les yeux, se mettant à pleurer, désespéré. Il s'était mis dans la tête que si sa mère ne jurait pas tous les soirs qu'elle se réveillerait le lendemain, il allait lui arriver quelque chose dans la nuit: depuis qu'ils étaient rentrés, elle l'avait accepté tous les jours mais commençait à en avoir marre, et, le petit être encore fragile et innocent ne voulait pas y retourner, surtout pas. Cet enfer qui lui avait donné naissance avait aussi été la cause de son chagrin, car il ne pourrait pas grandir comme les enfants de son âge, à présent, c'était quelque chose qu'il commençait peu à peu à comprendre.

Le soleil tapait des reflets sur le poster de Michael Jackson affiché sur la porte d'une petite pièce, aussi grande qu'un minuscule placard à chaussure. Elle y avait la place de contenir un lit, une petite table faisant office de bureau et une commode. Rien de plus. Le petit garçon n'était plus dans ses couettes, non, il était déjà en train de pleurer dans le jardin, en face de lui regardant le corps de la jeune femme allongée au sol, les mouches bourdonnant autour, brûlant et suant les poisons tel une charogne infâme. Il ne pleurait pas. Cependant il regardait fixement la carcasse pensant à pourquoi elle n'avait pas voulu jurer. Quelle mère aurait été capable d'abandonner son enfant ? Nul ne le sait, cependant pour cette petite tête aux cheveux châtains, la réponse était claire: elle n'avait pas juré.


Stratford, le 12 Octobre 2012.

Le matin du lundi vingt-sept octobre fût une matinée comme les autres, ou presque. Je me levais en retard, à 7h45, jusque-là, tout était normal. J'allai dans la douche, m'habillai en vitesse, puis éteignis les dessins animés que les garçons avaient laissés et attrapa une pomme dans le bac à fruits avant de quitter la maison en courant. Mon père était déjà parti et ne pouvait donc me déposer au lycée, j'y allai à vélo. Le soleil tapait encore en cette matinée d'automne, et la ville de Stratford, qui était une petite banlieue de 18 845 habitants, était embellie de feuilles jaunies, perdues par le vent. L'hiver se hâtait, cela se sentait. Le soleil et l'air frais étaient bien présents, encourageant les habitants à sortir, certains faisant leur jogging matinal, d'autres, les plus vieux, s'occupaient à balayer les feuilles mortes de leur pavillon, tandis que les femmes au foyer discutaient des derniers potins avec leur voisines.


***
 

Ontario Jude High School. C'est le nom du bahut. Je me trouvai là, devant les grandes grilles et le drapeau Canadien et franchement, je n'savais pas ce que je faisais là. « Vas-y, tu vas le regretter sinon, tu le verras au moins, et puis au pire après tu pourras revenir, mais si tu l'ignores tu regretteras ! » La voix de Jason résonnait encore dans ma tête, pourquoi je l'avais écouté ? Bon après tout, même si je n'étais pas là pour mon père, c'était une chance pour moi de recommencer une vie. Là-bas je n'avais pas d'amis, à part Jason, et les autres qui étaient plus vieux, mais ici je voulais des amis.... Normaux, avec des parents et sans problème. Le genre d'amis que n'importe quel mec de mon âge pourrait avoir, le genre d'amis sans prise de tête, je voulais juste être un mec normal en fait, rien de plus.
Le premier cours était celui de Littérature, je m'installais à une table au fond, sans faire attention aux autres élèves. Une fille arriva un peu après le début du cours, elle était plutôt jolie, blonde, les yeux bleus, mince et grande. Elle était même très jolie. Elle eut un air étonné en me voyant, puis me sourit et vint s'asseoir à mes côtés. Le cours commença et je m'ennuyais déjà, quand la demoiselle m'adressa la parole :

-La moindre des choses quand on est nouveau c'est de se présenter non ?

Elle avait une voix douce, et me souriait d'un air idiot.

-C'est Justin.

-Moi c'est Halley. Tu viens d'où ?

-New York.
 
Je n'étais pas du genre à dévoiler ma vie à tout le monde alors lui répondis sur un ton froid, comme pour lui faire comprendre que je ne voulais pas parler, et cela marcha puisqu'elle me répondit par un simple sourire, ce qui me convenait parfaitement. 
 
Une dizaine de minutes plus tard, une autre élève entra dans le cours, elle s'excusa, suppliant le professeur de la laisser entrer, il lui fit cette faveur et elle se dirigea vers le fond de la salle, s'arrêta devant ma table, se stoppa et me regarda d'un drôle d'air. Elle était brune et ses yeux était d'un vert émeraude, je n'avais jamais vu ça au paravent. Elle était habillée d'une petite robe qui lui arrivait aux genoux, d'une veste et de bottines reflétant le temps qui ne se décidait encore entre l'automne, l'hiver ou l'été. Ses yeux se tournèrent ensuite vers Halley qui lui désigna une table juste devant le professeur où elle courut s'installer. Je compris alors que je lui avais pris sa place, mais bon, faut arriver à l'heure aussi. Je crois bien que je m'endormis durant une partie de l'heure quand l'enseignant m'interrompu.

-Monsieur Bieber, c'est bien ça ?

J'hochai la tête, et tous les regards se dirigèrent vers moi.

-Pour un premier jour ici, vous vous faites plutôt bien remarquer, m'adressa-t-il en souriant.


***
 
 
Après les cours du matin je retrouvai Halley, pour déjeuner avec elle et ses amies. Halley n'était pas mon amie, en fait on se connaissait depuis la maternelle, mais elle m'avait toujours rabaissée. J'avais été cette petite seule, grosse, complexée pendant qu'elle était la petite fille à ses parents à la réputation d'une riche mini-miss de l'époque. A la fin du collège, on avait fini par se rapprocher, sans pour autant êtres amies. Puis le lycée arrivait aussi vite que la maturité nous prenait, et on s'entendait vraiment bien, maintenant je l'adorais. Elle avait beau être superficielle, cette fille avait un grand c½ur même si elle ne le montrait pas souvent. Elle aimait me donner des conseils beauté que je ne suivais pas toujours, et moi j' l'aidais pour ses devoirs. Trainer avec ses amies me permettait de fuir les conversations d'intellos des miens, parce que soyons honnête, ça bourre le crâne à la longue.
 
 
En menu aujourd'hui c'était purée de carottes et poisson. Génial. On s'installa à une table, et commença à parler de tout et de rien, lorsque je demandai à Halley :

-Dis, C'était qui le garçon à coté de toi ce matin ?

-Je sais pas, il ne m'a pas parlé. Il vient de New York.

Une de ses amies, Brooke Duncan, prit la parole d'un air excité :

-Ohh c'est le nouveau ? Il est dans mon cours d'économie, il est trop sexy.

-Il parait qu'il habite chez le fou, répliqua Dana Stevens, qui était placée en face de moi.
 

« Le fou » c'était un homme d'une cinquantaine d'années qui souffrait je crois d'une maladie, et il buvait pour atténuer la douleur. Quand les jeunes de la ville le croisaient, ils aimaient bien se moquer de lui, parce qu'il était tout le temps bourré ce qui le rendait ludique. Je trouvais ça pathétique et j'éprouvais une grande peine pour cet homme car au lieu de l'aider, les gens le rejettent. Il est seul, il n'a pas d'amis et les rumeurs circulent qu'il aurait tué sa femme il y a dix ans. En tout cas, si ce nouveau habitait vraiment chez lui, je pense que ça serait une bonne chose parce que cet homme a l'air de manquer de compagnie.
 

-En tout cas il n'a pas l'air très bavard. Dommage parce que, comme dis Brooke, il est sexy.

Pourquoi dès qu'il y a un nouveau tout le monde veut en savoir plus ? Je veux dire, c'est normal d'être curieux, c'est un défaut [ou une qualité, allez savoir] humain. Mais ce pauvre gars, il doit être perdu, les gens devraient aller vers lui plutôt que de le harceler de questions comme ça.

Après avoir déjeuné je retournai voir Monsieur Carlton, qui était mon directeur d'étude, ou professeur principal appelez ça comme vous voulez, pour récupérer une dissertation qu'il me devait.

-Merci monsieur.

-Je vous en prie, c'est un très bon travail, mais il faut retravailler la partie rhétorique qui n'est pas assez développée.

Je me tournai en entendant quelqu'un toquer à la porte, c'était le garçon de ce matin. Il avait des cheveux châtains, relevés à l'arrière ; c'est sûrement le genre de gars accro à son pot de gel.

-Ahh Monsieur Bieber !

-... Vous m'aviez demandé... ? Dit-il d'une voix timide.
 
-Oui, il lui tendit une feuille et reprit, voici votre emploi du temps. Vous avez..... –il examina la feuille en question- maths. Bon cours !

Il se retourna vers moi et conclut « Mademoiselle Stevens » avant de tourner les talons pour quitter la pièce, qui à vrai dire était une salle de classe. Je me retrouvais seule avec ce garçon, je lui souris timidement et m'apprêta à sortir.

-Hé, euh attends !

Je me retournai.

-Oui ?
 
-En fait ça te dérange pas de me dire ou se trouve la salle de Monsieur Beckley ? C'est tellement grand ici, je m'y perds...

-T'en fais pas, ça doit pas être facile de débarquer comme ça ! Maths ? Il se trouve qu'on est dans le même couloir, je t'accompagne ?

-Euhh oui si tu veux.
 
Je lui souris et on sorti de la pièce.
 
-Au fait, moi c'est Iliana-Jalyn.


***
 

J'émis un rire sarcastique. C'était plus fort que moi, c'est vrai, ils étaient bourré ses parents quand ils l'ont appelée comme ça ? Je reconnaissais la fille de ce matin, la désorganisée, la bizarre. Elle avait l'air paumée. Et un peu intello sur les bords. Elle me donnait l'impression d'une surexcitée très maladroite ; cela se voyait à sa façon de se conduire. Elle était plutôt mignonne physiquement. Pas sexy, mais mignonne ; le genre de gamine parfaite un peu, qui ramène des bonnes notes à papa maman, une fille d'une innocence que je méprisais assez, à vrai dire. Sûrement parce que j'en étais jaloux : ce genre de fille avait été élevée de manière à être préservée de toute dure réalité, comme la drogue, la mort et toute sorte de danger, en fait elle vivait dans une bulle, un petit nilot d'innocence et d'ignorance que j'enviais.

-Pourquoi tu rigoles ?

-Attends c'est pas une blague, tu t'appelles vraiment comme ça ?

Elle me jeta un regard noir, soupira. Je souri insolemment.

-Moi c'est Justin, dis-je toujours le sourire aux lèvres.

Elle ne répondit rien.

-Rohh me dit pas que t'es susceptible ?!

-On est arrivés, va en cours.

-A la prochaine, « Iliana-Jalyn » dis-je en rigolant.

Elle sourit en soupirant et parti, je rentrai dans ma salle de cours.
Je m'assis seul à une table et un garçon, vêtu d'un sweat à capuche noir et rouge, d'un jean lui tombant au ras des fesses, et d'un bonnet gris clair laissant voir sa mèche brune à l'extérieur s'installa à mes côtés, sans même me regarder il m'adressa la parole ;

-C'est toi le p'tit nouveau ?

-Je fais déjà parler ?

-Les nouvelles vont vite. Justin c'est ça ?

-P'tètre bien.

Il se tourna enfin vers moi et me tendis une main amicale que j'acceptai.

-Ryan.

Il ne me posa pas plus de question et le cours commença, j'avais l'impression qu'aucun de nous deux suivait ; lui amusait la galerie, surtout féminine, autour de lui et j'assistai à son show, il était plutôt marrant comme gars.
 
 

A la fin de la journée, je rentrai « chez moi ». Ça faisait une deux jours que j'étais arrivé et rien n'avait changé, tout était comme il y a dix ans. Une petite ville de riches, avec des enfants pourris gâtés et des histoires, des secrets souvent lourds à cacher, tellement d'énigmes pour peu d'habitants qui parlaient beaucoup. La maison aussi, n'avait rien de changé. J'ai l'impression qu'il le faisait exprès, qu'il voulait me faire penser à elle constamment, il arrivait peut-être à vivre dans son fantôme, avec en plus de ça sa mort sur les épaules, mais moi je ne pourrai pas, jamais je n'arriverai. Il dormait dans la même chambre, dans le même lit, son odeur était imprégnée dans les draps, et il n'avait pas de remord, il n'éprouvait rien. Mon père n'avait pas de c½ur. « Les chiens ne font pas des chats ».
 

-Heey ! Comment était cette première journée ?

Je le regardais d'un air pathétique, puis sans m'attarder grimpai les escaliers.

-Attends, je t'ai préparé le goûter !
 

La goûter ? Il allait oublier ce qui s'était passé avec un goûter ? Une fois dans ma chambre, j'admirais les murs, c'étaient les mêmes eux aussi, tout était resté inchangé, comme si on avait stoppé le temps pendant dix ans. Mon poster de Michael Jackson à droite de la porte, mon petit lit « cars » ma petite table qui faisait office de bureau et ma commode. Des cadres aussi, j'en pris un et vis sur la photo un jeune garçon heureux, avec une mère et un père qui prenaient soin de lui. Un sourire effleura mon visage, j'étais revenu pour ça, pour lui. La voix de Jason retentissait toujours dans ma tête, et je m'en voulu de l'avoir écouté, de l'avoir abandonné. « tu regretteras » le seul truc que je regrette, c'est de t'avoir laissé, mon pote. Je m'assis sur mon lit, sorti mon téléphone de ma poche et forma le numéro, il répondit à la première sonnerie.

-Justin ?

-Hey.

-Alors, comment c'est chez toi ? Ton père va bien ? T'as revu tes amis ?

-T'es mon seul ami Jason, et pour mon père, je me fiche de comment il se porte, j'aurais pas dû t'écouter, tu me manques !

-Pourquoi tu veux pas lui pardonner ? Il va peut-être mourir Justin !

- Lui pardonner ? Il a tué ma mère je te rappelle. Et le fait qu'il soit malade ne change rien.

-.... Si t'avais pas été à ses côtés, tu l'aurais regretté toute ta vie. C'est ta dernière chance, parle-lui. Et ne reviens pas avant d'avoir eu des explications.
 

Notre conversation se conclut une dizaine de minutes plus tard. Il avait peut-être raison, mon père était mourant et moi je le reniais, mais en même temps, si votre père avait tué votre mère, comment auriez-vous réagit ? Pareil que moi je suppose.

J'avais besoin de prendre l'air alors je sortis. La maison était toute petite, et derrière il y avait une forêt. Je m'y engageais pour marcher un peu, et au loin vit une silhouette, je m'approchais et à ses longs cheveux bruns et ses vêtements légers, je reconnu Iliana-Jalyn au prénom si fascinant, sa veste posée à côté d'elle. Je fis du bruit, mais elle ne bougea pas, je fis alors exprès de tousser, et elle sursauta en se retournant.

-Qu'est-ce que tu fais là ?


Elle me regardait comme si je l'avais surprise, interrompue. En effet je remarquai que ses yeux étaient rouges et humides. Pourquoi elle pleurait ? Son petit ami avait sûrement dû rompre avec elle, même si ma propre conclusion m'étonnait moi-même. Je ne lui répondis pas, alors elle regarda autour d'elle et ses yeux s'arrêtèrent sur la maison de mon père, derrière nous.

-T'habites là ? Me questionna-t-elle en désignant la maison de sa tête.
 
-Et toi, pourquoi tu pleures ?

-C'est ton père l'homme ?

-Tu le connais ?

-Tout le monde le connait.

Enfin une réponse. Mais celle-ci me laissa perplexe.

-Pardon ?

-Je dois y aller.

Elle conclut sur ces mots et s'enfuit, laissant sa veste à terre. Pourquoi tout le monde le connaissait ? Je me penchai pour la ramasser, elle sentait un parfum doux et frais, celui d'une demoiselle attentionnée, sûrement maniaque. Je voulu le lui rendre mais elle avait quitté « mon jardin » trop vite alors je la gardai.

Je ne voulais plus rentrer, je voulais admirer un peu cette ville ; bien que j'y avais vécu, je ne m'en souvenais plus car j'étais trop jeune, et aussi, pendant que les garçons de mon âge se défoulaient sur un ballon ou jouaient au chat, je restai à la maison, cloitré à attendre, regarder la télé. En fait, je passais ma vie dans cette maison, jamais je ne sortais, sauf quand on allait dans cet affreux hôpital psychiatrique qui me laissa de mauvais souvenirs, ou parfois il nous arrivait aussi de quitter la ville, « en famille ». De plus je n'étais pas scolarisé, je faisais partie de la « home school » mais sans avoir de cours. Ce qui explique le fait que je n'ai aucun ami ici, et que je ne connaisse pas les lieux.

Je m'engageais donc sur la route, espérant trouver les principales occupations des jeunes. A New-York, nos occupations étaient centrées sur les filles, l'alcool et les filles. Et la drogue aussi, et les filles. Les filles sexy, je m'en fiche de ce qu'elles ont à l'intérieur, du moment que le corps me plait. Une fois j'ai été en couple, mais j'étais pas amoureux je crois, enfin je l'aimais bien quoi mais c'est tout. JE pense ue l'amour c'est quelque chose de beaucoup plus profond, je ne sais pas s'il existe et si je le connaîtrai un jour, mais ça m'a l'air très complexe comme sentiment.

J'habitais dans une petite maison très reculée des autres. Je passais dans le quartier et les maisons étaient pour la plupart au moins deux fois plus grandes que celle de mon père ; j'y admirai les grands parents faire sortir le goûter tandis que les parents rentraient du travail et jouaient avec leurs enfants devant les habitations. Un frisson me parcouru quand je repensais au fait que, si j'avais toujours méprisé ce genre de famille c'est peut-être parce que j'en étais jaloux. J'étais né d'une mère malade psychologiquement, mon père l'avait tuée et je m'étais retrouvé dans un foyer à New-York où j'avais appris à vivre autonome très tôt. Je ressentis un pincement au c½ur et l'envie d'être normal, d'être heureux devenait plus profonde en moi.

Je m'arrêtai devant une maison, il y avait deux petits garçons, d'une douzaine d'année, et je remarquai Iliana, aux côtés d'un homme, sûrement son père. Il y avait aussi une femme assez âgée, ils avaient tous l'air heureux. Je la regardais rire dans son jardin avec les deux petits, je ne saurai dire si son rire était sincère mais là, sur cette image que j'avais à ce moment, elle avait l'air différente de tout à l'heure, comme si c'étaient deux personnes différentes pas plus d'une heure plus tôt et maintenant. Je me rendis compte que j'avais toujours son gilet, alors je m'approchais discrètement du porche et le déposa auprès de la porte, je sortis un post-it de ma poche et laissa un petit mot « tu as oublié quelque chose je crois. –Justin (le garçon chiant qui s'est moqué de ton prénom, d'ailleurs je m'en excuse si ça t'a vexé). »
Je me préparais à partir, jetai un dernier coup d'½il vers la famille et émis un sourire léger. Il se faisait tard alors je rentrai, j'avais rien d'autre à faire de toute façon.
 
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#Posté le dimanche 12 mai 2013 09:29

Modifié le samedi 06 juillet 2013 15:52

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MyStory-MyReality, Posté le dimanche 25 août 2013 07:08

Alors n'étant pas spécialement fan de Justin je me suis quand même mise à lire des fictions le concernant et j'avoue sje celle-là est différente des autres. D'abord parce que ça débute quand il est petit et ensuite car il est le personnage principal. J'ai bien aimé ce chapitre et j'aimerais bien être prévenue de la suite. À bientôt ;)


back-to-a-normal-life, Posté le dimanche 12 mai 2013 10:43

I-ll-Be-Your-Everything a écrit : "POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ? Pourquoi c'est fini et pourquoi tu me laisses avec tant d'interrogations ? Femme cruelle je dirais oui ! Le début m'a donné des frissons, pauvre Justin. Alala ça sent déjà la romance haha ** . Justin est malheureux et moi je meurs bye bye mdr.
Nan tout ça pour te dire que j'ai adoré et que... Je veux la suite !!!!
Bisous jolie mademoiselle <3
"

Ohhhhhhh t'es trop adoraaaaaaaableee !! PARCE QUE C'EST LA VIE ! Hihih mon défi c'est de te faire pleurer (je viens de me le lancer :p ) Ah je dis rien, tu verras. (: Nooon meurs pas ! Merci magnifique demoiselle t'es trop choux <3


I-ll-Be-Your-Everything, Posté le dimanche 12 mai 2013 10:24

POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ? Pourquoi c'est fini et pourquoi tu me laisses avec tant d'interrogations ? Femme cruelle je dirais oui ! Le début m'a donné des frissons, pauvre Justin. Alala ça sent déjà la romance haha ** . Justin est malheureux et moi je meurs bye bye mdr.
Nan tout ça pour te dire que j'ai adoré et que... Je veux la suite !!!!
Bisous jolie mademoiselle <3


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